mercredi 7 novembre 2012

Granby Mystère : Milice anachronique secrète occulte

Titre : Granby Mystère : Milice anachronique secrète occulte

Réalisateur : Christian Leduc & Marc-Antoine K. Phaneuf

Date de sortie : Novembre 2012

 
 
Synopsis
Je tenais vraiment à faire un court synopsis de ce documenteur. Ce dernier met en scène deux inspecteurs recherchant sur un problème connu dans d’autres régions du globe, soit les secrets occultes. Ceux-ci vont s’attarder sur des appels téléphoniques témoignant de faits étranges de 3 personnes. Ces trois personnes auront-ils un rapport entre eux et seront-ils vraiment reliés aux secrets occultes…

Critique
Ce documenteur est excellent. Le film est, comme le titre le dit si bien, anachronique. Le fait que les policiers ainsi que l’animateur soient vêtus comme les policiers vivant dans les années 70 confronte l’évènement qui se produit dans les années 2010. Cet élément est particulier, mais ajoute de l’humour à cette histoire absurde. En ce qui attrait du langage cinématographique, il est difficile de dire si celui-ci est génial, puisque les seules scènes filmées sont les scènes de l’animateur, soit le narrateur des faits. Ces séquences sont très courtes et servent qu’à nous mettre en contexte. Le reste du documenteur est conçu qu’avec des photos. Cela met de l’emphase sur la manière qu’étaient tournés les documentaires réalisés dans ces années qui, d’ailleurs, sont hilarants à écouter aujourd’hui. Bref, ce qui fait que j’ai vraiment apprécié ce court métrage, c’est probablement le fait que la ville concernée est la mienne. Le fait aussi que j’ai été photographié par c’est deux artistes, à cause du deuxième suspect, m’ont fait sourire. En fait, le succès de cette œuvre a été l’accumulation de tous les éléments mentionnés dans ce paragraphe. Je le recommande à tous les fans de courts métrages.

dimanche 4 novembre 2012

Munich


 
 
Titre : Munich

Réalisateur : Steven Spielberg
 
Date de sortie : 2005


 
Le synopsis
Avner Krauftmann, futur père, est un agent du Mossad. Suite à une prise d’otages aux Olympiques de Munich, ce dernier est appelé par le gouvernement israélien pour régler quelques problèmes apparus à cause de cet attentat. Avner doit constituer une équipe secrète pour procéder à des assassinats liés directement ou indirectement à l’attentat de Munich. Ces assassins vont donc parcourir l’Europe et l’Afrique pour régler les problèmes de leur gouvernement. Cependant, ces derniers se rendront vite compte que ceux-ci sont également chassés par d’autres tueurs qui ont des buts similaires…

Le langage cinématographique :
Continuité dans la direction : Lorsque le personnage principal, soit Avner Krauftmann parle avec l’agent du Mossad, soit l’officier de contact. (0:20:56 à 0:22:58)

Réplique de plan : Lorsque le Français, dénommé sous le nom de Louis, parle avec Avner Krauftmann dans le marcher de Paris. (0:42:03 à 0:43:20)

Loi du 180° : Lorsque Louis et Avner Krauftmann discutent à l’entour d’une table, dans un restaurent qui ressemble à un café. Louis, qui est assis à droite, tient de l’argent dans ses mains. (1:41:47)
 

L’ellipse : Il y a une éclipse lorsque nous voyons pour la première fois le Français. Lors du plan suivant, nous voyons Louis devant la tour Eiffel (0:41:27)

Raccord sur le mouvement : Il n’y a pas de raccord sur le mouvement dans ce film. S’il y en a un, celui-ci est très discret.

Entrer et sorti du cadre : Lorsque Avner Krauftmann discute avec l'officier du Mossad, à la toute fin du film. Les deux personnes sortent du cadre pour laisser le générique apparaître et défiler. (1:58:00)

Changement de format de plan : Il y a un changement de format de plan lorsque nous voyons la victime revenant de l’épicerie avec des sacs. (0:37:41)

Insert : Il y a un insert lorsqu’un monsieur crée  de faux passeports. Cet insert met de l’emphase sur une télévision qui décrit un attentat d’homme, dont le dernier terroriste s’est fait sauter avec une grenade. À ce moment, dans l’image de la télévision, nous voyons un avion décoller. (0:43:46)

Plan de coupe : Il n’y a pas de plan de coupe marquant dans ce film.

Surimpression : Deux surimpressions se trouvent lorsqu’Avner Krauftmann est dans un avion pour la première fois du film. Il regarde par le hublot de l’avion. Une scène apparaît par-dessus la vitre. Cette surimpression montre les pensées du personnage. (0:23:15) (0:25:35)

Scène alternée + Coupure franche : Lorsque Avner Krauftmann parle avec un vieil homme au téléphone. Celui-ci prétend être son père. (2:25:35 à 2:25:35)

Flou : Lorsqu’Avner Krauftmann parle avec Louis. Il y a un flou lorsqu’il y a une transition entre la télévision et le Français qui parle. À ce moment, c’est les nouvelles qui passent à la télévision. (1:42:35)

Fondu : Il y a un fondu dès le début du film, entre la séquence de DreamWorks et le titre du film, soit Munich qui écrit en blanc. (0:0:55)

Transition sonore : L’effet sonar le plus marquant et, d’ailleurs, le seul à considérer comme tel est celui du téléphone public. C’est au moment où, celui qui appelle la prochaine victime grâce à un téléphone public, s’aperçoit que ce n’est pas la victime qui répond, mais sa fille. (0:52:33)  Cependant, il y a un court effet sur le son du piano, lorsque la petite fille habillée avec un veston vert et une jupe noire et verte fait une note de son instrument de musique et que celle-ci reste en écho. (0:47:22)

Critique
Munich est un très bon film. Il comporte énormément de types de langage cinématographiques très intéressants. Le film n’a pas pour but de raconter un fait historique, mais plutôt d’utiliser un fait historique pour créer un film accrocheur, et cela se voit. Le réalisateur joue avec le fait qu’une parcelle de cette histoire est vraie et, grâce à cela, il réussit à nous garder attentifs jusqu'à la fin de sa réalisation. De plus, l’intrigue est impressionnante et mémorable. Nous avons juste à penser à la jeune fille qui répond au téléphone où se cache une… je n’en dirais pas plus pour ne pas gâcher la splendeur du film. Cependant, ce dernier est d’une longue durée, soit plus de 2h00, et contient plusieurs longueurs. Mais, ces longueurs sont nécessaires au succès du film et, grâce à plusieurs écoutes, nous pouvons en comprendre les raisons. Bref, je dois admettre encore une fois que Steven Spielberg est un réalisateur né et que son talent est inégalé. Son œuvre ici présente est une autre de ses incontournables. Je conseille donc ce film à tous.