Titre : Munich
Réalisateur : Steven Spielberg
Date
de sortie : 2005
Le synopsis
Avner Krauftmann,
futur père, est un agent du Mossad. Suite à une prise d’otages aux Olympiques
de Munich, ce dernier est appelé par le gouvernement israélien pour régler
quelques problèmes apparus à cause de cet attentat. Avner doit constituer une
équipe secrète pour procéder à des assassinats liés directement ou
indirectement à l’attentat de Munich. Ces assassins vont donc parcourir
l’Europe et l’Afrique pour régler les problèmes de leur gouvernement.
Cependant, ces derniers se rendront vite compte que ceux-ci sont également
chassés par d’autres tueurs qui ont des buts similaires…
Le langage cinématographique :
Continuité dans la direction : Lorsque le
personnage principal, soit Avner Krauftmann parle avec l’agent du Mossad,
soit l’officier de contact. (0:20:56 à 0:22:58)
Réplique de plan : Lorsque le Français, dénommé
sous le nom de Louis, parle avec Avner Krauftmann dans le marcher de Paris.
(0:42:03 à 0:43:20)
Loi du 180° : Lorsque Louis et Avner Krauftmann discutent
à l’entour d’une table, dans un restaurent qui ressemble à un café. Louis, qui
est assis à droite, tient de l’argent dans ses mains. (1:41:47)
L’ellipse : Il y a une éclipse lorsque nous voyons
pour la première fois le Français. Lors du plan suivant, nous voyons Louis
devant la tour Eiffel (0:41:27)
Raccord sur le mouvement : Il n’y a pas de raccord
sur le mouvement dans ce film. S’il y en a un, celui-ci est très discret.
Entrer et sorti du cadre : Lorsque Avner Krauftmann discute avec l'officier du Mossad, à la toute fin du film. Les deux personnes sortent du cadre pour laisser
le générique apparaître et défiler. (1:58:00)
Changement de format de plan : Il y a un changement
de format de plan lorsque nous voyons la victime revenant de l’épicerie avec
des sacs. (0:37:41)
Insert : Il y a un insert lorsqu’un monsieur
crée de faux passeports. Cet insert met
de l’emphase sur une télévision qui décrit un attentat d’homme, dont le dernier
terroriste s’est fait sauter avec une grenade. À ce moment, dans l’image de la
télévision, nous voyons un avion décoller. (0:43:46)
Surimpression : Deux surimpressions se trouvent
lorsqu’Avner Krauftmann est dans un avion pour la première fois du film. Il
regarde par le hublot de l’avion. Une scène apparaît par-dessus la vitre. Cette
surimpression montre les pensées du personnage. (0:23:15) (0:25:35)
Scène alternée + Coupure franche : Lorsque Avner Krauftmann parle
avec un vieil homme au téléphone. Celui-ci prétend être son père. (2:25:35 à
2:25:35)
Flou : Lorsqu’Avner Krauftmann parle
avec Louis. Il y a un flou lorsqu’il y a une transition entre la télévision et
le Français qui parle. À ce moment, c’est les nouvelles qui passent à la
télévision. (1:42:35)
Fondu : Il y a un fondu dès le début du film,
entre la séquence de DreamWorks et le titre du film, soit Munich qui écrit en
blanc. (0:0:55)
Transition sonore : L’effet sonar le plus marquant
et, d’ailleurs, le seul à considérer comme tel est celui du téléphone public.
C’est au moment où, celui qui appelle la prochaine victime grâce à un téléphone
public, s’aperçoit que ce n’est pas la victime qui répond, mais sa fille.
(0:52:33) Cependant, il y a un court
effet sur le son du piano, lorsque la petite fille habillée avec un veston vert
et une jupe noire et verte fait une note de son instrument de musique et que
celle-ci reste en écho. (0:47:22)
Critique
Munich
est un très bon film. Il comporte énormément de types de langage
cinématographiques très intéressants. Le film n’a pas pour but de raconter un
fait historique, mais plutôt d’utiliser un fait historique pour créer un film
accrocheur, et cela se voit. Le réalisateur joue avec le fait qu’une parcelle
de cette histoire est vraie et, grâce à cela, il réussit à nous garder attentifs
jusqu'à la fin de sa réalisation. De plus, l’intrigue est impressionnante et
mémorable. Nous avons juste à penser à la jeune fille qui répond au téléphone
où se cache une… je n’en dirais pas plus pour ne pas gâcher la splendeur du
film. Cependant, ce dernier est d’une longue durée, soit plus de 2h00, et
contient plusieurs longueurs. Mais, ces longueurs sont nécessaires au succès du
film et, grâce à plusieurs écoutes, nous pouvons en comprendre les raisons.
Bref, je dois admettre encore une fois que Steven Spielberg est un réalisateur
né et que son talent est inégalé. Son œuvre ici présente est une autre de ses
incontournables. Je conseille donc ce film à tous.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire