samedi 20 octobre 2012

Annonce Publicitaire Wal-Mart


Annonce publicitaire Wal-Mart
Avec François Maranda
Réalisée en 2010

Synopsis
Il est drôle de faire un synopsis d’une bande-annonce, mais je me suis dit que ceci serait un sujet cocasse. Donc, cette annonce est une publicité de Wal-Mart, promouvant leurs nombreuses baisses de prix sur une multitude de leurs produits.
 

Les lumières de décrochage
Tout au long de cette publicité, il y a des lumières de décrochage. Je vais m’attarder sur les 3 plus frappantes :
- Dès le début de la publicité, à 1 seconde, il y a, derrière le patron et l’employé à côté du tableau, de l’éclairage qui décroche les vêtements, mais plus particulièrement les épaules des deux hommes.
- Les employés qui enlèvent la pancarte du 18,56$ pour la remplacer par 17,56$ sont aussi englobés par cette lumière de décrochage.
- Il y a, à la fin du la publicité, lors de la présentation des nombreux produits, des lumières de décrochage qui ne sont pas apparentent sur l’image, puisqu’elle a été modifiée par ordinateur. Cependant, la profondeur des produits est tellement perceptible qu’il est certain que, lors de la prise des images, il y avait de la lumière de décrochage. De plus, on voit qu’il y a de la luminosité venant de l’arrière des produits.
 
Critique
Cette bande-annonce me fait sourire à chaque fois que je la vois : l’expression du visage du patron du Wal-Mart est spéciale et extrêmement drôle. D’ailleurs, le moment où le patron dit : ¨Ils vont aimer ça!¨ est particulièrement cocasse. Au niveau cinématographique, il n’y a rien d’exceptionnel et au niveau de la profondeur du sujet traité… c’est une bande-annonce, donc il n’y a rien de plus à dire. Je crois que cette publicité est réussite.
 
 
 
 Voici la bande-annonce dont il est question :
 

The Master


 
Titre : The Master
 
Réalisateur : Paul Thomas Anderson
 
Date de sortie : 12 octobre 2012 (É-U)
 
 

Synopsis
The Master, un film de Paul Thomas Anderson, est l’histoire de Freddie Quell, joué par Joaquin Phoenix, rencontrant Lancaster Dodd, joué Phillip Seymour Hoffman. Lancaster est un capitaine de bateau, un recherchiste, un écrivain ainsi que le leader d’un mouvement nommé la Cause. Un jour, l’ivrogne et ex-combattant d’une guerre, soit Freddie, rencontre ce fameux ¨Maître¨ de la Cause. Celui-ci le prend rapidement sous son aile, devenant ainsi son bras droit.
 
Langage cinématographique
Le film contient de très impressionnants plans. Voici quelques exemples de langage cinématographique qui capte l’attention du publique durant le film :
 
  - La règle des tiers est rarement utilisée lorsque les personnages se situent dans le cadre. Les personnages sont plus souvent au centre de l’écran que sur les ces points de force. Par exemple, lorsque Freddie prend des photos de gens qui se présente à son studio dans un centre d’achat. Il doit y avoir une raison à ce choix de prise de vue : probablement d’accentuer l’effet de la banalité pendant cet évènement.
 
 
   - Il y a de très beaux plan-séquences qui nous permettent d’avoir l’impression d’entrer dans cet évènement, durant ce moment. Nous pouvons observer ce langage lorsque Freddie photographie un monsieur. À ce moment, il met les lumières très près de l’homme et celui-ci se fâche et frappe Freddie.
 
 
   - Il y a plusieurs overhead shot dans ce film. Nous pouvons en observer dès le début du film, lorsque. Freddie est perché au sommet du bateau, couché sur le dos. Nous pouvons en voir un autre lorsque les ex-soldats montent les marches pour se rendre à une genre de rencontre, où ils vont se faire dire qu’ils peuvent partir un commerce, mais que personne ne sera jamais ce qu’ils ont vécu.
 
Critique
The Master est un bon film, mais je n’irai pas plus loin. Au niveau cinématographique, il est de très bonne qualité. Il y a de beaux plans et de belles prises de caméra. Les acteurs jouent très bien leur rôle. D’ailleurs, Joaquin est phénoménal dans ces expressions. Par exemple, lorsqu’il se fâche dans sa cellule de prison, on a le souffle qui coupe. Au niveau de l’histoire, elle est très longue et très décevante : l’introduction était étourdissante et incohérente, la conclusion ma mit encore plus dans le néant et le film avait une si longue durée que cela en est devenu déplaisant. De plus, cette réalisation de Paul Thomas Anderson était annoncée comme ¨LE¨ film de Paul, la réalisation qu’il fallait voir à tout prix. Je m’attendais donc à un film des plus extraordinaires, cependant j’ai décroché après les 20 premières minutes. Bref, ce film est intéressant pour les fans du langage cinématographique, mais pour les ceux qui veulent écouter une histoire passionnante et divertissante, choisissez le film d’à côté. Cependant, c’est tout de même un bon film.

Pour les curieux, voici la bande-annonce française du film :



 

mercredi 10 octobre 2012

Le Sixième Sens



 Titre : Le Sixième sens (The Sixth Sense)
Réalisateur : Night Shyamalan
Date de sortie : 5 janvier 2000

 
 
Synopsis
Malcolm Crowe, joué par Bruce Willis, est un psychiatre pour enfants. Un soir, peu de temps après avoir reçu un certificat de la ville de Philadelphie, un ancien patient, fait intrusion dans sa maison et l’atteint d’un coup de fusil. Un an après cette intrusion, Malcolm concentre son travail sur un enfant dénommé Cole Sear, joué par Haley Joel Osment. Ce garçon de 8 ans aurait un problème psychologique et aurait besoin de l’aide d'un professionnel. Celui-ci prétend avoir un très grand secret, un secret qu’il ne dit à personne, même pas à sa mère…
 

L’apparition du réalisateur

Night Shyamalan, le réalisateur de cet excellent film adore faire des apparitions dans ses réalisations. Il incarne un personnage qui a un rapport avec l’histoire. Dans ce film, Night fait son apparition lorsque la mère de Cole, à la suite de l’accident du placard en bois, pendant l’anniversaire d’un de ses amis, se rend à l’hôpital. À cet endroit, elle rencontre un docteur qui est joué par monsieur Shyamalan (46 min).

Langages cinématographiques

Les 5 langages cinématographiques qui m’ont le plus impressionnés sont les suivants :

·       L’effet de portail est un effet révélateur du film. Il permet de comprendre la vie du psychiatre. Par exemple, lorsque Cole Sear apporte au père de Kyra, la vidéo où Kyra se fait empoisonner par sa mère (1h25), ou encore, lorsque Malcolm Crowe est assis dans son divan et qu’il observe une vidéo de son mariage dans sa télévision (40 min).
·       Les effets de miroir ont été utilisés assez fréquemment durant le film. Cet effet donne beaucoup de crédibilité et de professionnalisme au film, mais surtout, au réalisateur. Prenons exemple sur un extrait du film, lorsque monsieur Crowe voit les pilules antidépressives de sa femme en même temps d’apercevoir sa femme qui se lave. Tout cela grâce au miroir de la salle de bain qui est judicieusement bien placé. (40 min). Aussi, lorsque Cole et Malcolm vont rendre visite à la défunte Kyra, et que tous les deux sont rendus devant la poignée de porte de cette dernière. (1h20)

·       Il y a quelques plans-séquences dans ce film, ce qui met une touche de personnification, on a l’impression que l’on assiste aux scènes. Par exemple, lorsque Cole revient de faire son spectacle et qu’il voit des personnes pendues dans le gymnase (58min). Il y a aussi un plan-séquence lorsque Cole et sa mère sont assis à la table de leur cuisine et qu’ils mangent (1h01) et lorsque Malcolm va rejoindre sa femme au restaurant et qu’il arrive en retard (26 min).
·       Les très gros plans apportent, à certains moments du film, un effet d’intrigue. D’ailleurs, il y a un très grand nombre de gros plan. Voici quelques exemples : lorsque Cole ouvre la porte pour aller dans la chambre de Kyra, la jeune fille décédée (1h20), lorsque Malcolm encercle le problème de Cole inscrit dans un livre (33min), ou lorsque le psychiatre écoute une ancienne rencontre faite avec Vincent, un ancien patient. On peut observer à ces moments de très gros plans sur les cassettes et sur l’enregistreur (1h11).

·       Ce qui met du suspense, du mouvement, de l’action dans le film, c’est bien lorsque le réalisateur utilise la caméra épaule. Lorsque Cole se sauve de la madame, aux marques de couteau sur les poignets, qui était dans sa cuisine (55 min) est un très bon exemple de suspense. Aussi, lorsque Kyra agrippe Cole par la jambe, pour lui donner la fameuse cassette vidéo (1h21).
 
Critique
Le Sixième Sens est un film exceptionnel, tant au niveau de l’histoire, que de la profondeur et la complexité du sujet traité, qu’au niveau du langage cinématographique. L’idée du film est très recherchée et contient une complexité incroyable. Tous les déplacements, les paroles et les gestes posés tant par Malcolm que par tous les autres personnages sont hallucinants. J’ai embarqué à fond dans ce film parce qu’il réussit à garder l’attention des spectateurs jusqu’à la fin. De plus, lorsque le film fini, il règne un débalancement, une incertitude dans notre esprit qui nous donne le goût de reculer le film à des moments précis de l’histoire pour aller valider la révélation. Cette fin inattendue est l’une des causes du succès de ce film. Je n’avais jamais écouté cette réalisation auparavant, mais dès que j’ai pris conscience qu’elle existait, j’ai obligé plusieurs de mes amis à l’écouter, et ceux-ci étaient tout aussi impressionnés par la splendeur de ce film. Ce film a fait ma semaine et pour ce fait, je le recommande à tous les fans de cinéma.


Pour les curieux du cinéma, voici la bande-annonce du film :