mercredi 10 octobre 2012

Le Sixième Sens



 Titre : Le Sixième sens (The Sixth Sense)
Réalisateur : Night Shyamalan
Date de sortie : 5 janvier 2000

 
 
Synopsis
Malcolm Crowe, joué par Bruce Willis, est un psychiatre pour enfants. Un soir, peu de temps après avoir reçu un certificat de la ville de Philadelphie, un ancien patient, fait intrusion dans sa maison et l’atteint d’un coup de fusil. Un an après cette intrusion, Malcolm concentre son travail sur un enfant dénommé Cole Sear, joué par Haley Joel Osment. Ce garçon de 8 ans aurait un problème psychologique et aurait besoin de l’aide d'un professionnel. Celui-ci prétend avoir un très grand secret, un secret qu’il ne dit à personne, même pas à sa mère…
 

L’apparition du réalisateur

Night Shyamalan, le réalisateur de cet excellent film adore faire des apparitions dans ses réalisations. Il incarne un personnage qui a un rapport avec l’histoire. Dans ce film, Night fait son apparition lorsque la mère de Cole, à la suite de l’accident du placard en bois, pendant l’anniversaire d’un de ses amis, se rend à l’hôpital. À cet endroit, elle rencontre un docteur qui est joué par monsieur Shyamalan (46 min).

Langages cinématographiques

Les 5 langages cinématographiques qui m’ont le plus impressionnés sont les suivants :

·       L’effet de portail est un effet révélateur du film. Il permet de comprendre la vie du psychiatre. Par exemple, lorsque Cole Sear apporte au père de Kyra, la vidéo où Kyra se fait empoisonner par sa mère (1h25), ou encore, lorsque Malcolm Crowe est assis dans son divan et qu’il observe une vidéo de son mariage dans sa télévision (40 min).
·       Les effets de miroir ont été utilisés assez fréquemment durant le film. Cet effet donne beaucoup de crédibilité et de professionnalisme au film, mais surtout, au réalisateur. Prenons exemple sur un extrait du film, lorsque monsieur Crowe voit les pilules antidépressives de sa femme en même temps d’apercevoir sa femme qui se lave. Tout cela grâce au miroir de la salle de bain qui est judicieusement bien placé. (40 min). Aussi, lorsque Cole et Malcolm vont rendre visite à la défunte Kyra, et que tous les deux sont rendus devant la poignée de porte de cette dernière. (1h20)

·       Il y a quelques plans-séquences dans ce film, ce qui met une touche de personnification, on a l’impression que l’on assiste aux scènes. Par exemple, lorsque Cole revient de faire son spectacle et qu’il voit des personnes pendues dans le gymnase (58min). Il y a aussi un plan-séquence lorsque Cole et sa mère sont assis à la table de leur cuisine et qu’ils mangent (1h01) et lorsque Malcolm va rejoindre sa femme au restaurant et qu’il arrive en retard (26 min).
·       Les très gros plans apportent, à certains moments du film, un effet d’intrigue. D’ailleurs, il y a un très grand nombre de gros plan. Voici quelques exemples : lorsque Cole ouvre la porte pour aller dans la chambre de Kyra, la jeune fille décédée (1h20), lorsque Malcolm encercle le problème de Cole inscrit dans un livre (33min), ou lorsque le psychiatre écoute une ancienne rencontre faite avec Vincent, un ancien patient. On peut observer à ces moments de très gros plans sur les cassettes et sur l’enregistreur (1h11).

·       Ce qui met du suspense, du mouvement, de l’action dans le film, c’est bien lorsque le réalisateur utilise la caméra épaule. Lorsque Cole se sauve de la madame, aux marques de couteau sur les poignets, qui était dans sa cuisine (55 min) est un très bon exemple de suspense. Aussi, lorsque Kyra agrippe Cole par la jambe, pour lui donner la fameuse cassette vidéo (1h21).
 
Critique
Le Sixième Sens est un film exceptionnel, tant au niveau de l’histoire, que de la profondeur et la complexité du sujet traité, qu’au niveau du langage cinématographique. L’idée du film est très recherchée et contient une complexité incroyable. Tous les déplacements, les paroles et les gestes posés tant par Malcolm que par tous les autres personnages sont hallucinants. J’ai embarqué à fond dans ce film parce qu’il réussit à garder l’attention des spectateurs jusqu’à la fin. De plus, lorsque le film fini, il règne un débalancement, une incertitude dans notre esprit qui nous donne le goût de reculer le film à des moments précis de l’histoire pour aller valider la révélation. Cette fin inattendue est l’une des causes du succès de ce film. Je n’avais jamais écouté cette réalisation auparavant, mais dès que j’ai pris conscience qu’elle existait, j’ai obligé plusieurs de mes amis à l’écouter, et ceux-ci étaient tout aussi impressionnés par la splendeur de ce film. Ce film a fait ma semaine et pour ce fait, je le recommande à tous les fans de cinéma.


Pour les curieux du cinéma, voici la bande-annonce du film :

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