Titre
: The Master
Réalisateur
: Paul Thomas Anderson
Date
de sortie : 12 octobre 2012 (É-U)
Synopsis
The Master, un film de Paul Thomas Anderson, est
l’histoire de Freddie Quell, joué par Joaquin
Phoenix, rencontrant Lancaster Dodd, joué Phillip Seymour
Hoffman. Lancaster est un capitaine de bateau, un recherchiste, un écrivain ainsi
que le leader d’un mouvement nommé la Cause. Un jour, l’ivrogne et
ex-combattant d’une guerre, soit Freddie, rencontre ce fameux ¨Maître¨ de la
Cause. Celui-ci le prend rapidement sous son aile, devenant ainsi son bras
droit.
Langage
cinématographique
Le
film contient de très impressionnants plans. Voici quelques exemples de langage
cinématographique qui capte l’attention du publique durant le film :
- La
règle des tiers est rarement utilisée lorsque les personnages se situent dans
le cadre. Les personnages sont plus souvent au centre de l’écran que sur les
ces points de force. Par exemple, lorsque Freddie prend des photos de gens qui
se présente à son studio dans un centre d’achat. Il doit y avoir une raison à
ce choix de prise de vue : probablement d’accentuer l’effet de la banalité
pendant cet évènement.
- Il
y a de très beaux plan-séquences qui nous permettent d’avoir l’impression d’entrer
dans cet évènement, durant ce moment. Nous pouvons observer ce langage lorsque
Freddie photographie un monsieur. À ce moment, il met les lumières très près de
l’homme et celui-ci se fâche et frappe Freddie.
- Il
y a plusieurs overhead shot dans ce film. Nous pouvons en observer dès le début
du film, lorsque. Freddie est perché au sommet du bateau, couché sur le dos. Nous
pouvons en voir un autre lorsque les ex-soldats montent les marches pour se
rendre à une genre de rencontre, où ils vont se faire dire qu’ils peuvent partir
un commerce, mais que personne ne sera jamais ce qu’ils ont vécu.
Critique
The
Master est un bon film, mais je n’irai pas plus loin. Au niveau
cinématographique, il est de très bonne qualité. Il y a de beaux plans et de
belles prises de caméra. Les acteurs jouent très bien leur rôle. D’ailleurs,
Joaquin est phénoménal dans ces expressions. Par exemple, lorsqu’il se fâche
dans sa cellule de prison, on a le souffle qui coupe. Au niveau de l’histoire,
elle est très longue et très décevante : l’introduction était
étourdissante et incohérente, la conclusion ma mit encore plus dans le néant et
le film avait une si longue durée que cela en est devenu déplaisant. De plus, cette
réalisation de Paul Thomas
Anderson était annoncée comme ¨LE¨ film de Paul, la réalisation qu’il fallait
voir à tout prix. Je
m’attendais donc à un film des plus extraordinaires, cependant j’ai décroché
après les 20 premières minutes. Bref, ce film est intéressant pour les fans du
langage cinématographique, mais pour les ceux qui veulent écouter une histoire
passionnante et divertissante, choisissez le film d’à côté. Cependant, c’est
tout de même un bon film.Pour les curieux, voici la bande-annonce française du film :
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