samedi 20 octobre 2012

The Master


 
Titre : The Master
 
Réalisateur : Paul Thomas Anderson
 
Date de sortie : 12 octobre 2012 (É-U)
 
 

Synopsis
The Master, un film de Paul Thomas Anderson, est l’histoire de Freddie Quell, joué par Joaquin Phoenix, rencontrant Lancaster Dodd, joué Phillip Seymour Hoffman. Lancaster est un capitaine de bateau, un recherchiste, un écrivain ainsi que le leader d’un mouvement nommé la Cause. Un jour, l’ivrogne et ex-combattant d’une guerre, soit Freddie, rencontre ce fameux ¨Maître¨ de la Cause. Celui-ci le prend rapidement sous son aile, devenant ainsi son bras droit.
 
Langage cinématographique
Le film contient de très impressionnants plans. Voici quelques exemples de langage cinématographique qui capte l’attention du publique durant le film :
 
  - La règle des tiers est rarement utilisée lorsque les personnages se situent dans le cadre. Les personnages sont plus souvent au centre de l’écran que sur les ces points de force. Par exemple, lorsque Freddie prend des photos de gens qui se présente à son studio dans un centre d’achat. Il doit y avoir une raison à ce choix de prise de vue : probablement d’accentuer l’effet de la banalité pendant cet évènement.
 
 
   - Il y a de très beaux plan-séquences qui nous permettent d’avoir l’impression d’entrer dans cet évènement, durant ce moment. Nous pouvons observer ce langage lorsque Freddie photographie un monsieur. À ce moment, il met les lumières très près de l’homme et celui-ci se fâche et frappe Freddie.
 
 
   - Il y a plusieurs overhead shot dans ce film. Nous pouvons en observer dès le début du film, lorsque. Freddie est perché au sommet du bateau, couché sur le dos. Nous pouvons en voir un autre lorsque les ex-soldats montent les marches pour se rendre à une genre de rencontre, où ils vont se faire dire qu’ils peuvent partir un commerce, mais que personne ne sera jamais ce qu’ils ont vécu.
 
Critique
The Master est un bon film, mais je n’irai pas plus loin. Au niveau cinématographique, il est de très bonne qualité. Il y a de beaux plans et de belles prises de caméra. Les acteurs jouent très bien leur rôle. D’ailleurs, Joaquin est phénoménal dans ces expressions. Par exemple, lorsqu’il se fâche dans sa cellule de prison, on a le souffle qui coupe. Au niveau de l’histoire, elle est très longue et très décevante : l’introduction était étourdissante et incohérente, la conclusion ma mit encore plus dans le néant et le film avait une si longue durée que cela en est devenu déplaisant. De plus, cette réalisation de Paul Thomas Anderson était annoncée comme ¨LE¨ film de Paul, la réalisation qu’il fallait voir à tout prix. Je m’attendais donc à un film des plus extraordinaires, cependant j’ai décroché après les 20 premières minutes. Bref, ce film est intéressant pour les fans du langage cinématographique, mais pour les ceux qui veulent écouter une histoire passionnante et divertissante, choisissez le film d’à côté. Cependant, c’est tout de même un bon film.

Pour les curieux, voici la bande-annonce française du film :



 

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