samedi 1 décembre 2012

Les Cerfs-Volants de Kaboul


 
 
Titre : Les Cerfs-Volants de Kaboul

Réalisateur : Marc Forster

Date de sortie : 2007



Synopsis

Amir est un jeune afghan de 12 ans. Un jour, ce dernier et son ami Hassan, le fils d’un domestique à son père, vont gagner une compétition de cerfs-volants. Le même jour, Amir aperçoit un garçon violer Hassan, mais Amir, figé par l’événement, ne fera rien. N’acceptant pas l’erreur qu’il a faite, Amir va éviter Hassan. Plus tard, lors de l’attaque des Russes en Afghanistan, Amir et son père vont quitter leur pays pour se rendre aux États-Unis. Plusieurs années vont passer avant qu’Amir se sente obligé de retourner dans son pays natal, car son ancien ami Hassan a eu un fils, et ce dernier est entre les mains de l’ennemie…
Critique
Ce film est un merveilleux film. Je dois admettre qu’il est particulièrement long, mais intéressant : il y a peu d’action, mais l’histoire est intrigante sans toutes fois être un film de suspense. Une chose qui m’a sauté aux yeux lors du visionnement, c’est la beauté des images. Il y a de magnifiques plans de caméra qui nous permet d’entrer dans le monde de l’écrivain. De plus, la bande de son se marie parfaitement avec les images qui défilent devant nos yeux. Nous pouvons pratiquement dire que le réalisateur a pensé à la musique en même temps de penser aux images qu’il allait nous présenter. Une réalisation parfaite de la part de monsieur Foster. Je dois dire que ce réalisateur a un talent et je suis attiré par les autres réalisations. Bref, c’est un autre film à regarder.

Pour les curieux, voici la bande-annonce du film :
 




Du même auteur (Filmographie)
Puisque je vous parlais que j’étais intéressé par les autres réalisations de Marc Foster, je vais en profiter pour vous présenter sa filmographie.



Loungers (1995)
Conrad, un chanteur sans talent qui veut devenir le prochain Engelbert Himperdink, convainc sa soeur Margot de chanter. Mais en réalité il prépare un mavvais coup contre ses parents.
Every Thing Put Toghter (2000)

Russ et Angie ont tout pour être heureux: une belle maison, un couple solide, de nombreux amis et surtout un bébé en route. Tout est parfait dans leur vie jusqu'au jour où l'heureux évènement se transforme en tragédie: leur enfant est victime de la mort subite du nourrisson.






À l'ombre de la haine (2001)
 
Comme son père avant lui, Hank travaille au quartier des condamnés à mort de la prison du coin. Sonny, son fils, y fait ses débuts. Hank a depuis longtemps appris à taire ses émotions, mais Sonny est beaucoup plus sensible. Lors de l'exécution capitale de Lawrence Musgrove, le jeune homme craque. Hank ne le lui pardonnera pas. Désespéré par la haine que lui voue son père, Sonny se tue. Hank démissionne. Un soir, sur la route, il se porte au secours d'une femme de couleur, Leticia, et de son fils. Cette rencontre fortuite va bouleverser ...


 






Neverland
Londres, début du XXème siècle. L'écrivain James M. Barrie est en quête d'un nouvel élan dans sa vie comme dans son oeuvre. Au cours d'une promenade, il fait la connaissance de Mme Llewelyn Davies et de ses quatre fils. De la complicité grandissante entre l'écrivain et les enfants naît une précieuse source d'inspiration. Ensemble, ils commencent à tisser la trame fantastique de Peter Pan...

http://www.locafilm.com/realisateur/4915/marc-forster.html




Stay (2005)
Un jeune homme dépressif annonce à son psychiatre qu'il va se suicider dans trois jours. En désespoir de cause, le psychiatre va entraîner son nouveau patient dans un voyage cauchemardesque entre la vie et la mort à travers la ville.
http://www.locafilm.com/realisateur/4915/marc-forster.html


 
L’incroyable Destin de Harold Crick (2006)

Un beau matin, Harold Crick, un obscur fonctionnaire du fisc, entend soudain une voix de femme qui se met à commenter tout ce qu’il vit, y compris ses pensées les plus intimes. Pour Harold, c’est un cauchemar qui dérègle sa vie parfaitement agencée, mais cela devient encore plus grave lorsque la voix annonce qu’il va bientôt mourir…
http://www.locafilm.com/realisateur/4915/marc-forster.html




Quantum of Solace
Au cours d'une mission à haut risque, 007 croise le chemin de la belle et courageuse Camille, qui le met sur la piste de Dominic Greene, un homme d'affaires impitoyable, membre de la mystérieuse organisation Quantum. Bond met au jour un complot visant à prendre le contrôle de l'une des plus importantes ressources naturelles de la planète. Il doit faire face à un univers où règnent trahison, tromperie et meurtre pour tenter de neutraliser l'organisation Quantum. Mais...
http://www.locafilm.com/realisateur/4915/marc-forster.html


Machine Gun Preacher (2011)

À la sortie de prison, Sam Childers renoue avec ses mauvaises habitudes : l’alcool, la drogue, le trafic de stupéfiants. Convaincu qu’il doit reprendre sa vie en main, il décide de s’exiler en Afrique. Indigné par le sort des jeunes enfants soudanais enrôlés de force dans les milices, Sam décide de prendre les armes. Sa guerre vient de commencer et n’est pas prête de s’arrêter…


World War Z (2013)
Un homme se lance dans une course contre la montre pour aider le monde à surmonter ses divisions et faire face à l'apocalypse. Dans tous les pays, par tous les moyens, chacun devra se battre car l'humanité n'a plus qu'un espoir de survie, la guerre.



mercredi 7 novembre 2012

Granby Mystère : Milice anachronique secrète occulte

Titre : Granby Mystère : Milice anachronique secrète occulte

Réalisateur : Christian Leduc & Marc-Antoine K. Phaneuf

Date de sortie : Novembre 2012

 
 
Synopsis
Je tenais vraiment à faire un court synopsis de ce documenteur. Ce dernier met en scène deux inspecteurs recherchant sur un problème connu dans d’autres régions du globe, soit les secrets occultes. Ceux-ci vont s’attarder sur des appels téléphoniques témoignant de faits étranges de 3 personnes. Ces trois personnes auront-ils un rapport entre eux et seront-ils vraiment reliés aux secrets occultes…

Critique
Ce documenteur est excellent. Le film est, comme le titre le dit si bien, anachronique. Le fait que les policiers ainsi que l’animateur soient vêtus comme les policiers vivant dans les années 70 confronte l’évènement qui se produit dans les années 2010. Cet élément est particulier, mais ajoute de l’humour à cette histoire absurde. En ce qui attrait du langage cinématographique, il est difficile de dire si celui-ci est génial, puisque les seules scènes filmées sont les scènes de l’animateur, soit le narrateur des faits. Ces séquences sont très courtes et servent qu’à nous mettre en contexte. Le reste du documenteur est conçu qu’avec des photos. Cela met de l’emphase sur la manière qu’étaient tournés les documentaires réalisés dans ces années qui, d’ailleurs, sont hilarants à écouter aujourd’hui. Bref, ce qui fait que j’ai vraiment apprécié ce court métrage, c’est probablement le fait que la ville concernée est la mienne. Le fait aussi que j’ai été photographié par c’est deux artistes, à cause du deuxième suspect, m’ont fait sourire. En fait, le succès de cette œuvre a été l’accumulation de tous les éléments mentionnés dans ce paragraphe. Je le recommande à tous les fans de courts métrages.

dimanche 4 novembre 2012

Munich


 
 
Titre : Munich

Réalisateur : Steven Spielberg
 
Date de sortie : 2005


 
Le synopsis
Avner Krauftmann, futur père, est un agent du Mossad. Suite à une prise d’otages aux Olympiques de Munich, ce dernier est appelé par le gouvernement israélien pour régler quelques problèmes apparus à cause de cet attentat. Avner doit constituer une équipe secrète pour procéder à des assassinats liés directement ou indirectement à l’attentat de Munich. Ces assassins vont donc parcourir l’Europe et l’Afrique pour régler les problèmes de leur gouvernement. Cependant, ces derniers se rendront vite compte que ceux-ci sont également chassés par d’autres tueurs qui ont des buts similaires…

Le langage cinématographique :
Continuité dans la direction : Lorsque le personnage principal, soit Avner Krauftmann parle avec l’agent du Mossad, soit l’officier de contact. (0:20:56 à 0:22:58)

Réplique de plan : Lorsque le Français, dénommé sous le nom de Louis, parle avec Avner Krauftmann dans le marcher de Paris. (0:42:03 à 0:43:20)

Loi du 180° : Lorsque Louis et Avner Krauftmann discutent à l’entour d’une table, dans un restaurent qui ressemble à un café. Louis, qui est assis à droite, tient de l’argent dans ses mains. (1:41:47)
 

L’ellipse : Il y a une éclipse lorsque nous voyons pour la première fois le Français. Lors du plan suivant, nous voyons Louis devant la tour Eiffel (0:41:27)

Raccord sur le mouvement : Il n’y a pas de raccord sur le mouvement dans ce film. S’il y en a un, celui-ci est très discret.

Entrer et sorti du cadre : Lorsque Avner Krauftmann discute avec l'officier du Mossad, à la toute fin du film. Les deux personnes sortent du cadre pour laisser le générique apparaître et défiler. (1:58:00)

Changement de format de plan : Il y a un changement de format de plan lorsque nous voyons la victime revenant de l’épicerie avec des sacs. (0:37:41)

Insert : Il y a un insert lorsqu’un monsieur crée  de faux passeports. Cet insert met de l’emphase sur une télévision qui décrit un attentat d’homme, dont le dernier terroriste s’est fait sauter avec une grenade. À ce moment, dans l’image de la télévision, nous voyons un avion décoller. (0:43:46)

Plan de coupe : Il n’y a pas de plan de coupe marquant dans ce film.

Surimpression : Deux surimpressions se trouvent lorsqu’Avner Krauftmann est dans un avion pour la première fois du film. Il regarde par le hublot de l’avion. Une scène apparaît par-dessus la vitre. Cette surimpression montre les pensées du personnage. (0:23:15) (0:25:35)

Scène alternée + Coupure franche : Lorsque Avner Krauftmann parle avec un vieil homme au téléphone. Celui-ci prétend être son père. (2:25:35 à 2:25:35)

Flou : Lorsqu’Avner Krauftmann parle avec Louis. Il y a un flou lorsqu’il y a une transition entre la télévision et le Français qui parle. À ce moment, c’est les nouvelles qui passent à la télévision. (1:42:35)

Fondu : Il y a un fondu dès le début du film, entre la séquence de DreamWorks et le titre du film, soit Munich qui écrit en blanc. (0:0:55)

Transition sonore : L’effet sonar le plus marquant et, d’ailleurs, le seul à considérer comme tel est celui du téléphone public. C’est au moment où, celui qui appelle la prochaine victime grâce à un téléphone public, s’aperçoit que ce n’est pas la victime qui répond, mais sa fille. (0:52:33)  Cependant, il y a un court effet sur le son du piano, lorsque la petite fille habillée avec un veston vert et une jupe noire et verte fait une note de son instrument de musique et que celle-ci reste en écho. (0:47:22)

Critique
Munich est un très bon film. Il comporte énormément de types de langage cinématographiques très intéressants. Le film n’a pas pour but de raconter un fait historique, mais plutôt d’utiliser un fait historique pour créer un film accrocheur, et cela se voit. Le réalisateur joue avec le fait qu’une parcelle de cette histoire est vraie et, grâce à cela, il réussit à nous garder attentifs jusqu'à la fin de sa réalisation. De plus, l’intrigue est impressionnante et mémorable. Nous avons juste à penser à la jeune fille qui répond au téléphone où se cache une… je n’en dirais pas plus pour ne pas gâcher la splendeur du film. Cependant, ce dernier est d’une longue durée, soit plus de 2h00, et contient plusieurs longueurs. Mais, ces longueurs sont nécessaires au succès du film et, grâce à plusieurs écoutes, nous pouvons en comprendre les raisons. Bref, je dois admettre encore une fois que Steven Spielberg est un réalisateur né et que son talent est inégalé. Son œuvre ici présente est une autre de ses incontournables. Je conseille donc ce film à tous.

 

samedi 20 octobre 2012

Annonce Publicitaire Wal-Mart


Annonce publicitaire Wal-Mart
Avec François Maranda
Réalisée en 2010

Synopsis
Il est drôle de faire un synopsis d’une bande-annonce, mais je me suis dit que ceci serait un sujet cocasse. Donc, cette annonce est une publicité de Wal-Mart, promouvant leurs nombreuses baisses de prix sur une multitude de leurs produits.
 

Les lumières de décrochage
Tout au long de cette publicité, il y a des lumières de décrochage. Je vais m’attarder sur les 3 plus frappantes :
- Dès le début de la publicité, à 1 seconde, il y a, derrière le patron et l’employé à côté du tableau, de l’éclairage qui décroche les vêtements, mais plus particulièrement les épaules des deux hommes.
- Les employés qui enlèvent la pancarte du 18,56$ pour la remplacer par 17,56$ sont aussi englobés par cette lumière de décrochage.
- Il y a, à la fin du la publicité, lors de la présentation des nombreux produits, des lumières de décrochage qui ne sont pas apparentent sur l’image, puisqu’elle a été modifiée par ordinateur. Cependant, la profondeur des produits est tellement perceptible qu’il est certain que, lors de la prise des images, il y avait de la lumière de décrochage. De plus, on voit qu’il y a de la luminosité venant de l’arrière des produits.
 
Critique
Cette bande-annonce me fait sourire à chaque fois que je la vois : l’expression du visage du patron du Wal-Mart est spéciale et extrêmement drôle. D’ailleurs, le moment où le patron dit : ¨Ils vont aimer ça!¨ est particulièrement cocasse. Au niveau cinématographique, il n’y a rien d’exceptionnel et au niveau de la profondeur du sujet traité… c’est une bande-annonce, donc il n’y a rien de plus à dire. Je crois que cette publicité est réussite.
 
 
 
 Voici la bande-annonce dont il est question :
 

The Master


 
Titre : The Master
 
Réalisateur : Paul Thomas Anderson
 
Date de sortie : 12 octobre 2012 (É-U)
 
 

Synopsis
The Master, un film de Paul Thomas Anderson, est l’histoire de Freddie Quell, joué par Joaquin Phoenix, rencontrant Lancaster Dodd, joué Phillip Seymour Hoffman. Lancaster est un capitaine de bateau, un recherchiste, un écrivain ainsi que le leader d’un mouvement nommé la Cause. Un jour, l’ivrogne et ex-combattant d’une guerre, soit Freddie, rencontre ce fameux ¨Maître¨ de la Cause. Celui-ci le prend rapidement sous son aile, devenant ainsi son bras droit.
 
Langage cinématographique
Le film contient de très impressionnants plans. Voici quelques exemples de langage cinématographique qui capte l’attention du publique durant le film :
 
  - La règle des tiers est rarement utilisée lorsque les personnages se situent dans le cadre. Les personnages sont plus souvent au centre de l’écran que sur les ces points de force. Par exemple, lorsque Freddie prend des photos de gens qui se présente à son studio dans un centre d’achat. Il doit y avoir une raison à ce choix de prise de vue : probablement d’accentuer l’effet de la banalité pendant cet évènement.
 
 
   - Il y a de très beaux plan-séquences qui nous permettent d’avoir l’impression d’entrer dans cet évènement, durant ce moment. Nous pouvons observer ce langage lorsque Freddie photographie un monsieur. À ce moment, il met les lumières très près de l’homme et celui-ci se fâche et frappe Freddie.
 
 
   - Il y a plusieurs overhead shot dans ce film. Nous pouvons en observer dès le début du film, lorsque. Freddie est perché au sommet du bateau, couché sur le dos. Nous pouvons en voir un autre lorsque les ex-soldats montent les marches pour se rendre à une genre de rencontre, où ils vont se faire dire qu’ils peuvent partir un commerce, mais que personne ne sera jamais ce qu’ils ont vécu.
 
Critique
The Master est un bon film, mais je n’irai pas plus loin. Au niveau cinématographique, il est de très bonne qualité. Il y a de beaux plans et de belles prises de caméra. Les acteurs jouent très bien leur rôle. D’ailleurs, Joaquin est phénoménal dans ces expressions. Par exemple, lorsqu’il se fâche dans sa cellule de prison, on a le souffle qui coupe. Au niveau de l’histoire, elle est très longue et très décevante : l’introduction était étourdissante et incohérente, la conclusion ma mit encore plus dans le néant et le film avait une si longue durée que cela en est devenu déplaisant. De plus, cette réalisation de Paul Thomas Anderson était annoncée comme ¨LE¨ film de Paul, la réalisation qu’il fallait voir à tout prix. Je m’attendais donc à un film des plus extraordinaires, cependant j’ai décroché après les 20 premières minutes. Bref, ce film est intéressant pour les fans du langage cinématographique, mais pour les ceux qui veulent écouter une histoire passionnante et divertissante, choisissez le film d’à côté. Cependant, c’est tout de même un bon film.

Pour les curieux, voici la bande-annonce française du film :



 

mercredi 10 octobre 2012

Le Sixième Sens



 Titre : Le Sixième sens (The Sixth Sense)
Réalisateur : Night Shyamalan
Date de sortie : 5 janvier 2000

 
 
Synopsis
Malcolm Crowe, joué par Bruce Willis, est un psychiatre pour enfants. Un soir, peu de temps après avoir reçu un certificat de la ville de Philadelphie, un ancien patient, fait intrusion dans sa maison et l’atteint d’un coup de fusil. Un an après cette intrusion, Malcolm concentre son travail sur un enfant dénommé Cole Sear, joué par Haley Joel Osment. Ce garçon de 8 ans aurait un problème psychologique et aurait besoin de l’aide d'un professionnel. Celui-ci prétend avoir un très grand secret, un secret qu’il ne dit à personne, même pas à sa mère…
 

L’apparition du réalisateur

Night Shyamalan, le réalisateur de cet excellent film adore faire des apparitions dans ses réalisations. Il incarne un personnage qui a un rapport avec l’histoire. Dans ce film, Night fait son apparition lorsque la mère de Cole, à la suite de l’accident du placard en bois, pendant l’anniversaire d’un de ses amis, se rend à l’hôpital. À cet endroit, elle rencontre un docteur qui est joué par monsieur Shyamalan (46 min).

Langages cinématographiques

Les 5 langages cinématographiques qui m’ont le plus impressionnés sont les suivants :

·       L’effet de portail est un effet révélateur du film. Il permet de comprendre la vie du psychiatre. Par exemple, lorsque Cole Sear apporte au père de Kyra, la vidéo où Kyra se fait empoisonner par sa mère (1h25), ou encore, lorsque Malcolm Crowe est assis dans son divan et qu’il observe une vidéo de son mariage dans sa télévision (40 min).
·       Les effets de miroir ont été utilisés assez fréquemment durant le film. Cet effet donne beaucoup de crédibilité et de professionnalisme au film, mais surtout, au réalisateur. Prenons exemple sur un extrait du film, lorsque monsieur Crowe voit les pilules antidépressives de sa femme en même temps d’apercevoir sa femme qui se lave. Tout cela grâce au miroir de la salle de bain qui est judicieusement bien placé. (40 min). Aussi, lorsque Cole et Malcolm vont rendre visite à la défunte Kyra, et que tous les deux sont rendus devant la poignée de porte de cette dernière. (1h20)

·       Il y a quelques plans-séquences dans ce film, ce qui met une touche de personnification, on a l’impression que l’on assiste aux scènes. Par exemple, lorsque Cole revient de faire son spectacle et qu’il voit des personnes pendues dans le gymnase (58min). Il y a aussi un plan-séquence lorsque Cole et sa mère sont assis à la table de leur cuisine et qu’ils mangent (1h01) et lorsque Malcolm va rejoindre sa femme au restaurant et qu’il arrive en retard (26 min).
·       Les très gros plans apportent, à certains moments du film, un effet d’intrigue. D’ailleurs, il y a un très grand nombre de gros plan. Voici quelques exemples : lorsque Cole ouvre la porte pour aller dans la chambre de Kyra, la jeune fille décédée (1h20), lorsque Malcolm encercle le problème de Cole inscrit dans un livre (33min), ou lorsque le psychiatre écoute une ancienne rencontre faite avec Vincent, un ancien patient. On peut observer à ces moments de très gros plans sur les cassettes et sur l’enregistreur (1h11).

·       Ce qui met du suspense, du mouvement, de l’action dans le film, c’est bien lorsque le réalisateur utilise la caméra épaule. Lorsque Cole se sauve de la madame, aux marques de couteau sur les poignets, qui était dans sa cuisine (55 min) est un très bon exemple de suspense. Aussi, lorsque Kyra agrippe Cole par la jambe, pour lui donner la fameuse cassette vidéo (1h21).
 
Critique
Le Sixième Sens est un film exceptionnel, tant au niveau de l’histoire, que de la profondeur et la complexité du sujet traité, qu’au niveau du langage cinématographique. L’idée du film est très recherchée et contient une complexité incroyable. Tous les déplacements, les paroles et les gestes posés tant par Malcolm que par tous les autres personnages sont hallucinants. J’ai embarqué à fond dans ce film parce qu’il réussit à garder l’attention des spectateurs jusqu’à la fin. De plus, lorsque le film fini, il règne un débalancement, une incertitude dans notre esprit qui nous donne le goût de reculer le film à des moments précis de l’histoire pour aller valider la révélation. Cette fin inattendue est l’une des causes du succès de ce film. Je n’avais jamais écouté cette réalisation auparavant, mais dès que j’ai pris conscience qu’elle existait, j’ai obligé plusieurs de mes amis à l’écouter, et ceux-ci étaient tout aussi impressionnés par la splendeur de ce film. Ce film a fait ma semaine et pour ce fait, je le recommande à tous les fans de cinéma.


Pour les curieux du cinéma, voici la bande-annonce du film :

jeudi 27 septembre 2012

Le Chat du Rabbin


 
Titre : Le chat du rabbin

Réalisateur : Joann Sfar et Antoine Delesvaux

Date de sorti : 1er juin 2011
 

Synopsis

Le rabbin Sfar, sa fille Zlabya, leur perroquet et leur chat vivent en harmonie dans la maison du Sfar. Un jour, le chat, qui n’a pas de nom, mange le perroquet à l’insu de tous. Par cet évènement, ce dernier reçoit le don de la parole. Heureux de pourvoir enfin parler, il essaie de séduire sa maitresse Zlabya, car il l’aime profondément. Malheureusement, le rabbin n’approuve pas le fait que le chat passe du temps avec sa fille. Le chat décide donc de vouloir devenir Juif, même s’il doit pour cela faire la bar-mitsva. Peu de temps après, le rabbin reçoit une lettre lui informant qu’il doit passer une dictée en français s’il veut garder son poste. En contre-temps, en recevant une livraison de livre, la famille du Sfar va avoir la surprise d’avoir un russe en prime. Celui-ci va chercher à avoir de l’aide de cette famille pour trouver l’ancienne Jérusalem où vivraient des Juifs noirs.

Le langage cinématographique

Selon mon appréciation du film, parmi le langage cinématographique, les plus impressionnants des plans sont les plans descriptifs. Il y a plusieurs de ces plans dans ce film, puisque les personnages principaux font un voyage. Dans ce voyage, il y a plusieurs lieux que les réalisateurs veulent nous présenter. Ceux-ci sont d’un réalisme impressionnant pour cette sorte de film d’animation en 2D, mais avec une profondeur de 3D en relief.



Critique

Le chat du rabbin est un bon divertissement, mais sans plus. J’ai bien apprécié la manière dont les sujets d’actualité sont apportés. J’ai aimé les quelques clins d’œil que les réalisateurs ont faits. Par exemple, l’évènement où Sfar rencontre un certain explorateur, mais nous savons tous que c’est Tintin. Là où j’ai un bémol, c’est que l’histoire est ennuyante. Il y a peu d’action, mais lorsqu’il y en a, celui-ci est étrange. Prenons exemple sur la bataille qu’il y a entre l’ivrogne et le prêtre de Dieu. De plus, il est parfois très difficile de comprendre ce que les personnages disent puisqu’ils ont un accent. Je dois admettre que, pour ce type de film animé, les graphiques sont bien faits. Cependant, il y a certains moments où ceux-ci sont déplaisants, comme lorsque l’on voit des bateaux sur l’eau, mais que l’eau ne bouge aucunement. Bref, j’ai apprécié écouter ce film, mais je ne le réécouterais pas.

 

Pour les curieux, voyez la bande-annonce du film :